Du 18 au 20 juin 2025, le Royaume-Uni, la Suisse, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Portugal, la Bulgarie et la République tchèque ont annoncé le retrait temporaire de leur personnel diplomatique d’Iran, tandis que la Suisse ferme son ambassade à Téhéran mais maintient ses « bons offices » pour les États-Unis. Cette décision s’explique par la détérioration rapide de la sécurité après les frappes israéliennes massives contre des sites militaires et nucléaires iraniens, qui ont fait plus de 220 morts et des centaines de blessés. L’Australie a aussi conseillé à ses ressortissants de quitter l’Iran dès que possible, évoquant l’impossibilité d’organiser des vols civils en raison de la fermeture de l’espace aérien. Le Japon et les États-Unis se tiennent prêts à organiser des évacuations si la situation empire. Ces mesures illustrent la crainte d’une extension du conflit et la volonté des États de protéger leurs ressortissants dans un contexte de guerre ouverte entre Israël et l’Iran.
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