Tournée record de Trump dans le Golfe : contrats géants pour Boeing au Qatar, rencontre historique avec la Syrie et polémique sur l’absence d’étape en Israël.

Du 13 au 16 mai 2025, Donald Trump a marqué la diplomatie américaine avec une tournée sans précédent dans le Golfe, ponctuée de contrats majeurs et d’annonces stratégiques. À Doha, Trump a supervisé la signature d’un contrat historique : Qatar Airways achète jusqu’à 210 avions à Boeing, pour un montant de 96 milliards de dollars, le plus important jamais enregistré pour le constructeur américain, avec plus de 400 moteurs GE Aerospace associés. Ce méga-contrat, salué comme un symbole du « deal-maker in chief », doit soutenir des centaines de milliers d’emplois aux États-Unis et renforcer la compétitivité de Boeing, en difficulté depuis plusieurs années. En parallèle, Trump a rencontré le président syrien Ahmed al-Sharaa à Riyad, levant toutes les sanctions américaines contre la Syrie, un geste historique qui a été accueilli par des scènes de liesse à Damas et qui ouvre la voie à une normalisation progressive des relations et à des investissements américains dans le pays. Lors de cette rencontre, Trump a salué al-Sharaa comme un « tough guy » et a demandé à la Syrie de coopérer sur la lutte contre le terrorisme, la gestion des centres de détention de l’État islamique et la reconnaissance d’Israël. Cette décision, facilitée par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, marque un tournant dans la politique américaine au Moyen-Orient, mais suscite l’inquiétude de certains alliés. Enfin, la tournée a été marquée par l’absence remarquée d’une étape en Israël. Trump a expliqué qu’il ne viendrait à Jérusalem que s’il obtenait un résultat concret sur le dossier des otages ou sur la paix à Gaza, estimant que ses accords avec les monarchies du Golfe sont « très bons pour Israël ». Ce choix alimente les spéculations sur une prise de distance avec le gouvernement Netanyahu, alors que les États-Unis poursuivent des négociations avec l’Iran et cherchent à repositionner leur influence régionale. Les réactions sont contrastées : les milieux d’affaires américains et les dirigeants du Golfe saluent la réussite économique, tandis qu’en Israël et chez certains alliés occidentaux, l’absence de visite est perçue comme un signal de frustration et d’isolement croissant pour le gouvernement israélien.

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