Le 12 avril, l’Iran et les États-Unis ont entamé à Oman un nouveau cycle de discussions sur le programme nucléaire iranien, l’Iran exigeant la levée des sanctions, l’accès à ses avoirs gelés et la fin de la pression américaine sur ses exportations de pétrole, tout en refusant de démanteler totalement son programme nucléaire. Des sources iraniennes ont toutefois laissé entendre une possible réduction de l’enrichissement d’uranium aux niveaux de l’accord de 2015, ce qui pourrait ouvrir la voie à un compromis. Ces pourparlers ont déjà eu un effet notable sur l’économie iranienne, la monnaie nationale s’étant fortement appréciée en quelques jours, signe de l’espoir suscité par une éventuelle détente. Cependant, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a appelé à la prudence, rappelant que les affaires du pays ne devaient pas dépendre uniquement de ces négociations. L’issue de ces discussions pourrait avoir des répercussions importantes sur la stabilité régionale, les relations commerciales et l’accès de l’Iran aux marchés internationaux, tout en influençant la politique énergétique mondiale.
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