La réduction de l’aide au développement par les États-Unis, qui affecte directement les programmes de santé vitaux, complique la lutte contre le paludisme en Afrique, où 95 % des décès dus à cette maladie parasitaire sont concentrés. Cette décision politique met en péril les efforts de prévention et de traitement, notamment dans les pays dépendant fortement des financements internationaux pour distribuer des moustiquaires imprégnées et des traitements antipaludiques. Les conséquences sociales sont graves, car la maladie affecte principalement les enfants et les femmes enceintes, aggravant ainsi les inégalités existantes. À long terme, cette situation pourrait entraîner une recrudescence des cas, une pression accrue sur les systèmes de santé locaux déjà fragiles et une augmentation des pertes économiques liées à la baisse de productivité dans les régions touchées.
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