Entre le 10 et le 13 avril 2025, le président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno a procédé à une série de rétrogradations et radiations au sein de l’armée, notamment à l’encontre de dix officiers accusés de « faute grave », dont son cousin, le général Abdelrahim Bahar Mahamat Itno, qui avait appelé à la rébellion. Cette purge militaire intervient sur fond de guerre au Soudan voisin, où le Tchad joue un rôle stratégique, et traduit une volonté claire de renforcer l’autorité présidentielle face aux divisions internes. Ce resserrement du contrôle militaire pourrait stabiliser temporairement le pays, mais il expose aussi le risque d’une militarisation accrue et de tensions politiques internes, affectant la sécurité régionale et les relations diplomatiques avec les pays voisins.
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