Alors que les températures grimpent en ce début mai 2025, les autorités sanitaires rappellent que l’hydrocution, aussi appelée choc thermique, constitue un risque pour tous, quel que soit l’âge ou la condition physique. L’hydrocution survient lorsque le corps, chauffé par le soleil ou l’activité physique, est soudain plongé dans une eau froide, provoquant une réaction brutale de l’organisme, avec malaise, perte de connaissance et risque immédiat de noyade. Ce phénomène est particulièrement redouté actuellement, car l’eau des lacs, rivières ou mers reste très fraîche, souvent autour de 13°C, alors que l’air dépasse parfois les 25°C, créant un écart de température dangereux. Les pompiers et les médecins insistent sur la nécessité de se mouiller progressivement avant d’entrer dans l’eau, de ne pas se baigner après un repas copieux ou un effort intense, et de surveiller les enfants et les personnes âgées, qui sont plus vulnérables. Plusieurs incidents récents, comme celui d’un homme de 53 ans sauvé in extremis d’une noyade dans le Léman le 29 avril, rappellent que l’hydrocution peut toucher tout le monde, même les nageurs expérimentés, et qu’il s’agit d’un enjeu de santé publique à l’approche de l’été, alors que les épisodes de chaleur deviennent plus fréquents.
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