Le 25 avril, l’émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, a rencontré Vladimir Poutine à Moscou pour tenter de finaliser un accord de paix sur l’Ukraine, alors que Trump avait promis de mettre fin au conflit en 24 heures après son retour à la Maison-Blanche. La proposition américaine inclut la reconnaissance du contrôle russe sur la Crimée et sur quatre régions ukrainiennes, ainsi qu’un gel de la ligne de front et un renoncement de l’Ukraine à rejoindre l’OTAN. En échange, Washington serait prêt à lever les sanctions contre la Russie. Cette initiative crée de fortes tensions au sein de l’administration américaine, certains soutenant une levée des sanctions pour relancer les échanges énergétiques, d’autres s’y opposant fermement. Les réactions internationales sont très partagées, et l’Ukraine, qui a subi de nouvelles frappes meurtrières à Kiev, rejette pour l’instant ces concessions. Cet épisode illustre la volonté de Trump de redéfinir le rôle des États-Unis dans les conflits mondiaux, mais aussi les risques de division interne et de perte d’influence auprès des alliés européens.
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