Le Salvador propose un échange inédit de prisonniers avec le Venezuela, sur fond de tensions migratoires et de critiques internationales.

Le président du Salvador, Nayib Bukele, a proposé le 20 avril 2025 à Caracas d’échanger 252 Vénézuéliens incarcérés dans son pays, après leur expulsion des États-Unis, contre la libération d’autant de prisonniers politiques détenus par le Venezuela. Cette initiative intervient dans un contexte tendu, marqué par la politique migratoire stricte de l’administration Trump, qui expulse vers le Salvador des migrants accusés d’appartenir à des gangs, comme le Tren de Aragua, qualifié d’organisation terroriste par Washington. La proposition de Bukele a été vivement rejetée par le procureur général du Venezuela, qui a dénoncé des « détentions arbitraires » et exigé des garanties sur le sort des détenus, tandis que la Cour suprême américaine a temporairement suspendu les expulsions, pointant des risques d’atteinte aux droits fondamentaux. Cette crise met en lumière les enjeux de la coopération régionale sur la migration, les droits humains et la sécurité, tout en illustrant la pression croissante sur les gouvernements d’Amérique centrale et du sud pour gérer les conséquences des politiques américaines. À moyen terme, ce bras de fer pourrait compliquer les relations diplomatiques entre le Salvador, le Venezuela et les États-Unis, et renforcer les critiques internationales sur le traitement des migrants et des prisonniers politiques.

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