Le 20 mai 2025, la décision américaine de quitter l’Organisation mondiale de la santé est entrée dans sa phase active, forçant l’OMS à réduire ses effectifs de 25 % et à revoir ses priorités. Ce retrait, voulu par Donald Trump, prive l’agence onusienne de son principal bailleur de fonds et pousse d’autres pays à envisager leur propre départ, sous la pression du lobby pharmaceutique et des milieux souverainistes. Les États-Unis, absents des négociations, n’ont pas participé à l’adoption du nouveau traité international sur les pandémies, qui vise à garantir un accès équitable aux vaccins et aux traitements. Les experts s’inquiètent d’un vide de gouvernance mondiale de la santé, d’un affaiblissement de la capacité de réponse aux futures crises sanitaires, et d’un risque de fragmentation accrue, alors que la Chine et l’Union Européenne cherchent à renforcer leur influence au sein de l’OMS.
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