Le Vatican a officiellement fixé la date du conclave au mercredi 7 mai 2025, où 135 cardinaux électeurs se réuniront dans la chapelle Sixtine pour élire le successeur du pape François, disparu le 21 avril. Cette annonce a été faite à l’issue de la cinquième congrégation générale des cardinaux, qui a aussi été marquée par la décision du cardinal italien Angelo Becciu, condamné en décembre 2023 pour détournement de fonds, de renoncer à participer au scrutin. Becciu, qui conteste sa culpabilité, a déclaré vouloir « obéir à la volonté du pape François » et préserver le bien de l’Église, alors que son absence évite une polémique supplémentaire autour de l’intégrité du processus électoral. Lors de ces réunions préparatoires, les cardinaux ont également désigné les violences sexuelles dans l’Église comme l’un des principaux défis du futur pape, insistant sur la nécessité d’une action concrète pour protéger les enfants et restaurer la crédibilité morale de l’institution. Selon la militante Anne Barrett Doyle, « l’obligation la plus sacrée du prochain pape doit être de protéger les enfants contre les abus », soulignant que la société civile attend des mesures fortes et transparentes. Ce contexte place le prochain chef de l’Église face à une attente immense, tant sur le plan de la justice que de la réforme, alors que la diversité des profils des cardinaux pourrait rendre l’élection plus longue que les précédentes et accentuer le débat sur l’avenir de l’institution.
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