Le 20 mai 2025, à la veille d’une rencontre entre Cyril Ramaphosa et Donald Trump à Washington, le gouvernement sud-africain a exigé des États-Unis qu’ils cessent de propager des allégations de « génocide » visant les Blancs, en particulier les agriculteurs afrikaners. Pretoria qualifie ces accusations de « mensonge » et de « campagne de propagande », rappelant que les statistiques officielles montrent que la majorité des victimes d’homicides sont des jeunes hommes noirs en milieu urbain. Cette polémique s’inscrit dans un contexte de tensions bilatérales, sur fond de divergences géopolitiques et de débats sur la réforme foncière sud-africaine. Le gouvernement sud-africain refuse de retirer sa plainte contre Israël devant la Cour internationale de justice et entend poursuivre ses politiques de correction des inégalités héritées de l’apartheid. Pretoria cherche à préserver ses relations commerciales avec les États-Unis, tout en dénonçant les campagnes de désinformation qui, selon elle, alimentent l’extrême droite internationale et menacent la stabilité du pays.
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