La Tunisie met un terme aux contrats à durée déterminée, une réforme sociale qui inquiète les entreprises et bouleverse le marché du travail.

Promulguée le 23 mai 2025 et entrée en vigueur début juin, la réforme du code du travail en Tunisie interdit la sous-traitance et limite fortement l’usage des contrats à durée déterminée (CDD), désormais réservés à des cas exceptionnels comme le remplacement temporaire ou l’emploi saisonnier. Cette décision, présentée par le président Kaïs Saïed comme une avancée pour les droits des salariés, impose le CDI comme norme, obligeant les entreprises à titulariser les sous-traitants. Si les syndicats saluent une victoire contre la précarité, les chefs d’entreprise s’inquiètent d’une hausse des coûts, d’une perte de flexibilité et d’une vague de licenciements préventifs déjà observée dans le secteur touristique. Les économistes alertent sur le risque d’alourdir la masse salariale de l’État et de fragiliser la compétitivité des entreprises, appelant à une réforme plus équilibrée pour concilier protection sociale et performance économique.

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