Le 20 mai 2025, le Parlement hongrois a voté à une large majorité le retrait de la Hongrie de la Cour pénale internationale (CPI), devenant le premier pays de l’Union Européenne à franchir ce pas, après le Burundi et les Philippines. Cette décision, validée par 134 voix contre 37, fait suite à l’annonce de Viktor Orban début avril, lors de la visite très médiatisée du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu à Budapest, en réaction au mandat d’arrêt émis par la CPI contre Netanyahu pour crimes de guerre à Gaza. Orban avait alors dénoncé une CPI « devenue politique » et promis que le chef du gouvernement israélien ne serait jamais inquiété sur le sol hongrois. Le gouvernement hongrois justifie ce retrait en affirmant que la justice internationale est instrumentalisée à des fins politiques, et que la Hongrie « n’a plus sa place dans un organe judiciaire peu sérieux ». Le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto va désormais notifier l’ONU, ce qui enclenche un processus de sortie d’un an. Cette rupture provoque de vives réactions au sein de l’Union Européenne, où la Hongrie s’isole encore davantage sur la scène diplomatique, tout en affichant son soutien sans faille à Israël. La CPI, de son côté, rappelle que la Hongrie reste tenue de coopérer tant que la procédure n’est pas achevée, et les ONG dénoncent un précédent inquiétant pour la lutte contre l’impunité des crimes internationaux.
#Hongrie #CPI #CourPenaleInternationale #RetraitCPI #ViktorOrban #Netanyahu #Israël #Gaza #CrimesDeGuerre #JusticeInternationale #UnionEuropeenne #UE #Diplomatie #Actualité #News #Analyse #Géopolitique #Europe #PolitiqueInternationale
Mots clés : Hongrie, Cour pénale internationale, CPI, retrait Hongrie CPI, Viktor Orban, Benyamin Netanyahu, Israël, Gaza, crimes de guerre, mandat d’arrêt CPI, justice internationale, politique hongroise, Union Européenne, UE, diplomatie européenne, isolation Hongrie, Peter Szijjarto, ONU, impunité, actualité, nouvelles, information, analyse, breaking news, géopolitique, politique internationale, droit international, Budapest, 20 mai 2025, vote parlement