Hélène Perlant, la fille aînée du Premier ministre François Bayrou, a révélé avoir été victime de violences physiques lors d’un camp d’été organisé par la congrégation catholique Bétharram, il y a près de quarante ans. Dans un témoignage poignant publié dans Paris Match, elle raconte avoir été traînée au sol et rouée de coups par un curé, devant une quarantaine de témoins restés silencieux, et explique avoir gardé le secret pendant trente ans, notamment pour protéger son père des répercussions politiques. Cette révélation intervient alors que plus de 200 anciens élèves dénoncent des agressions physiques et sexuelles commises dans l’établissement entre les années 1970 et 1990, et que François Bayrou est visé par une plainte pour non-dénonciation de crimes. Le Premier ministre, qui nie avoir eu connaissance des faits, doit être entendu prochainement par une commission d’enquête parlementaire. Ce témoignage relance le débat sur le silence et l’omerta qui entourent les violences dans certaines institutions, et met en lumière la difficulté pour les victimes de s’exprimer face à la pression psychologique et sociale, tout en posant la question de la responsabilité des parents et des autorités politiques dans la protection des enfants.
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