La Chine livre une pièce maîtresse pour le projet ITER, le plus grand réacteur à fusion nucléaire du monde.

Le 14 avril 2025, la Chine a livré en France un composant technologique colossal et ultra-précis, indispensable au projet ITER, le plus grand réacteur à fusion nucléaire jamais construit, situé à Cadarache. Ce système, développé après plus de vingt ans de recherche, permet d’alimenter et de contrôler les aimants supraconducteurs du réacteur, assurant la stabilité et la sécurité du plasma, cœur du processus de fusion. Cette livraison illustre l’ampleur de la coopération internationale autour d’ITER, qui réunit l’Union Européenne, la Chine, les États-Unis, la Russie, le Japon, l’Inde et la Corée du Sud, pour tenter de reproduire sur Terre l’énergie du Soleil. L’enjeu est colossal : si ITER parvient à générer plus d’énergie qu’il n’en consomme, cela ouvrirait la voie à une énergie propre, sans déchets radioactifs à longue durée de vie ni émissions de CO₂. Cependant, le projet reste confronté à des défis majeurs, avec des retards et des surcoûts importants, et la première production de plasma n’est désormais attendue qu’en 2033. Malgré ces obstacles, ITER demeure un symbole d’espoir pour une transition énergétique mondiale et une vitrine de la diplomatie scientifique internationale.

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