Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a annoncé mercredi une extension majeure des opérations militaires à Gaza, incluant la confiscation de vastes zones pour les intégrer à des « périmètres de sécurité » israéliens. Cette décision, qui prévoit également une « évacuation massive » des habitants de Rafah vers le nord, intervient après des préparatifs révélés en mars pour un déploiement massif de troupes. L’armée israélienne justifie cette escalade par la nécessité d’éliminer les infrastructures du Hamas, alors que le bilan humain dépasse désormais 50 000 morts à Gaza depuis octobre 2023. Les conséquences sont immédiates : des centaines de milliers de civils supplémentaires risquent d’être déplacés, aggravant une crise humanitaire où 90 % de la population dépend déjà de l’aide internationale. Sur le plan politique, cette annexion de facto compromet les projets de reconstruction portés par la Ligue arabe, qui prévoyait 53 milliards de dollars sur cinq ans pour relancer Gaza sous administration palestinienne. Les perspectives restent sombres, car le Hamas refuse tout désarmement tant qu’Israël occupe des territoires palestiniens.
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