Entre le 23 et le 25 mai 2025, l’Ukraine et la Russie ont mené la dernière phase d’un échange historique de prisonniers, libérant 1 000 personnes de chaque côté, dont 880 militaires et 120 civils par camp, conformément à l’accord d’Istanbul du 16 mai. Ce geste, salué par la communauté internationale, intervient alors que la guerre connaît une nouvelle escalade. Sur le terrain, la Russie revendique la prise de plusieurs villages dans la région de Donetsk et avance dans la région de Soumy, où elle cherche à établir une zone tampon. Mais l’événement majeur est la déclaration du chancelier allemand Friedrich Merz, qui a affirmé qu’il n’y avait « plus de limites de portée pour les armes livrées à l’Ukraine », une position désormais partagée par les principaux alliés occidentaux, dont les États-Unis, la France et le Royaume-Uni. Cela signifie que Kiev peut désormais utiliser des missiles occidentaux pour frapper des cibles militaires sur le territoire russe, une évolution qui lève un tabou et suscite un débat intense sur le risque d’escalade. Moscou a immédiatement dénoncé une « décision assez dangereuse » et menacé de représailles, estimant que cela « va à l’encontre de toute perspective de règlement politique ». Dans la nuit du 25 au 26 mai, la Russie a lancé un assaut aérien sans précédent sur l’Ukraine, utilisant 355 drones et neuf missiles de croisière, un record depuis le début de l’invasion. Au moins 12 personnes ont été tuées et des dizaines blessées, tandis que l’armée ukrainienne affirme avoir abattu 233 drones et tous les missiles, mais déplore de nombreux dégâts sur des infrastructures civiles à Kiev et dans plusieurs régions. Volodymyr Zelensky a dénoncé « l’impunité totale » de la Russie et appelé les Occidentaux à renforcer les sanctions pour priver Moscou des ressources nécessaires à la poursuite de la guerre. Le gouvernement allemand a appelé à une réaction « déterminée » et la Finlande a exhorté ses partenaires à « accentuer la pression sur Poutine » par des sanctions et une aide militaire accrue. Cette intensification des frappes russes, justifiée par Moscou comme une « réponse » aux attaques ukrainiennes sur le sol russe, intervient alors que les négociations de paix restent dans l’impasse et que la Russie continue d’exiger un retrait ukrainien des territoires occupés. Les alliés de Kiev, tout en saluant la levée des restrictions sur la portée des armes, restent prudents sur la livraison de missiles à très longue portée comme les Taurus allemands, pour éviter une escalade incontrôlée. La situation humanitaire se dégrade, et la pression internationale s’accroît pour obtenir un accord, mais la dynamique militaire et diplomatique actuelle laisse craindre une prolongation du conflit et une montée des risques pour la sécurité européenne.
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