Après l’appel téléphonique du 20 mai 2025 entre Donald Trump et Vladimir Poutine, les négociations entre la Russie et l’Ukraine ont repris à Istanbul, mais sans avancée majeure sur un cessez-le-feu immédiat. Trump a salué des « progrès accomplis » et évoqué « une discussion très utile », tandis que Poutine a qualifié l’échange de « très instructif et très franc », se disant prêt à travailler sur un « mémorandum » pour un futur traité de paix, mais réitérant son refus d’arrêter les combats sans conditions. Washington, bien que moteur de la reprise du dialogue, laisse entendre par Trump qu’il a « quelques lignes rouges » sur un éventuel retrait des États-Unis du processus, mais pour l’instant, les Américains restent impliqués, tout en laissant l’Union Européenne prendre la tête sur le renforcement des sanctions économiques, notamment après la demande de Zelensky d’accroître la pression sur Moscou. Sur le terrain, Poutine a annoncé la création d’une « zone tampon de sécurité » le long de la frontière russo-ukrainienne, justifiant cette mesure par la nécessité de protéger les civils contre les frappes ukrainiennes, et a ordonné un plan de reconstruction pour les régions touchées. Cette stratégie laisse craindre une nouvelle phase de conquête territoriale, alors que la Russie continue de revendiquer des gains dans l’est du pays. Poutine, lors d’une visioconférence avec son gouvernement, a insisté sur le fait que les frappes ukrainiennes visaient « des infrastructures civiles, des habitations et des personnes », renforçant la rhétorique de justification de la poursuite du conflit. À Bruxelles, la conférence antiguerre organisée par l’opposant Mikhaïl Khodorkovski a mis en lumière le scepticisme de la dissidence russe : certains voient dans la diplomatie de Trump une occasion pour Poutine de consolider ses conquêtes, d’autres espèrent qu’un compromis pourrait enfin émerger, mais tous redoutent que la guerre ne se prolonge si Moscou refuse de faire des concessions réelles. Selon Khodorkovski, « Trump a fait une très bonne offre à Poutine », qui pourrait choisir de s’en saisir ou de lancer une nouvelle offensive vers le Dniepr. Les réactions internationales restent prudentes : l’Union Européenne, l’Allemagne et la France insistent sur la nécessité d’accroître les sanctions si la Russie persiste dans ses exigences maximalistes, tandis que la Turquie, médiatrice, tente de maintenir le dialogue. Le ton des négociations à Istanbul s’est légèrement apaisé après l’appel Trump-Poutine, mais les positions de fond n’ont pas bougé : Moscou exige toujours le retrait ukrainien des territoires occupés et l’abandon de toute perspective d’adhésion à l’OTAN, tandis que Kiev refuse toute concession territoriale et réclame une pression accrue sur Moscou. Pour l’instant, aucune percée n’est en vue, et la perspective d’une zone tampon russe inquiète les voisins européens, qui redoutent une nouvelle escalade militaire et une fragmentation durable de l’Ukraine.
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