Les discussions indirectes entre Israël et le Hamas sur un accord d’échange d’otages restent dans l’impasse, malgré une légère évolution de la position du Hamas, qui se dit prêt à libérer neuf otages au lieu d’un seul, mais refuse catégoriquement de déposer les armes. Le principal point de blocage demeure la demande du Hamas d’un cessez-le-feu et d’un retrait israélien, alors qu’Israël exige la libération de tous les otages et la fin des hostilités. Sur le terrain, l’armée israélienne poursuit ses opérations à Gaza, démantelant des tunnels et saisissant des caches d’armes, tandis que la société israélienne se mobilise de plus en plus pour réclamer le retour des otages, même au prix d’un arrêt des combats. Plus de 1 700 anciens élèves d’un programme d’élite de l’armée et des milliers d’universitaires ont signé des pétitions en ce sens, illustrant la pression croissante sur le gouvernement. Cette situation prolonge la crise humanitaire à Gaza, alimente les tensions politiques internes en Israël, et complique toute perspective de résolution durable du conflit.
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