Le 21 mai 2025, la publication du rapport gouvernemental français sur l’entrisme des Frères musulmans a eu un impact immédiat en Europe, notamment en Belgique et au Royaume-Uni, où les autorités sont désormais sommées de réagir face à la progression de réseaux islamistes structurés. En France, le rapport dénombre 139 mosquées affiliées, 68 lieux de culte proches, et 280 associations gravitant autour de la mouvance frériste, actives dans l’éducation, le sport, le caritatif et la culture, et bénéficiant parfois de financements étrangers, notamment du Qatar et de l’Arabie saoudite jusqu’en 2019. Le secteur éducatif est particulièrement ciblé : 21 établissements scolaires et plus de 800 écoles coraniques sont recensés, dont une centaine liées à la mouvance, avec des méthodes d’implantation « par le bas » : lobbying local, victimisation, dénonciation d’une « islamophobie d’État », et influence sur les élus municipaux. Le rapport pointe aussi la stratégie de « dissimulation », la multiplication d’associations satellites et la volonté de peser sur la société civile et les institutions, sans recourir à la violence mais en cherchant à infléchir les règles sur la laïcité ou l’égalité femmes-hommes. En Belgique, la mouvance frériste est jugée « prioritaire » par les services de renseignement, avec 39 associations identifiées, dont des mosquées, écoles, mouvements scouts et œuvres de bienfaisance, et une forte capacité de lobbying auprès des institutions européennes à Bruxelles. Le rapport français décrit la Belgique comme un « carrefour européen » pour la mouvance, qui privilégie le lobbying, la collecte de fonds et l’action sociale à l’implantation massive de lieux de culte. Au Royaume-Uni, les réseaux fréristes sont également bien implantés, notamment dans le monde académique et associatif, et profitent parfois de la prudence des autorités sur la prévention de l’extrémisme. En Europe, seuls l’Autriche a interdit officiellement les Frères musulmans, en 2021, après un attentat à Vienne, rejoignant la Russie, la Syrie, l’Égypte, l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis et, depuis avril, la Jordanie. En France, Emmanuel Macron exige des mesures concrètes d’ici juin, dont une meilleure coordination du renseignement et une possible nouvelle loi ciblant l’entrisme frériste, tandis que certains responsables politiques réclament l’interdiction de certaines associations et un contrôle accru des financements étrangers. Les réactions en Europe sont contrastées : la Belgique et le Royaume-Uni reconnaissent la nécessité d’un débat sur la transparence associative et la prévention de l’extrémisme, mais mettent en garde contre les amalgames et la stigmatisation des musulmans. Le rapport français alimente ainsi un débat de fond sur la cohésion nationale, la laïcité et la capacité des sociétés européennes à résister à l’influence des réseaux islamistes structurés, alors que la mouvance frériste adapte ses méthodes pour peser sur les politiques publiques et les mentalités.
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