En Arabie saoudite, Khalafallah al-Talhi est devenu une figure locale grâce à sa passion hors du commun pour les roses. Depuis cinquante ans, il cultive et bichonne ses fleurs dans la région de Taëf, affirmant sans détour : « J’aime les roses plus que mes propres enfants. » Cet amour démesuré pour ses plantes a fait de lui un expert reconnu dans l’art d’extraire le parfum et l’eau de rose, deux produits phares de la culture saoudienne. Son histoire, relayée par les médias, illustre la place centrale de la rose dans la tradition locale, mais aussi la capacité d’un individu à transformer une passion en héritage culturel. Sur le plan économique, cette culture soutient l’emploi local et attire des visiteurs lors des festivals floraux. Socialement, le récit de Khalafallah inspire le respect pour la nature et la transmission des savoir-faire, tout en suscitant parfois l’amusement ou l’étonnement par la force de sa déclaration.
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