Elon Musk a annoncé le 22 avril qu’il allait réduire drastiquement son implication dans la commission DOGE (Department of Government Efficiency), créée pour moderniser l’administration américaine et réduire les dépenses fédérales, afin de se consacrer davantage à Tesla, dont la situation financière s’est fortement dégradée ces derniers mois. Musk, qui ne consacrera plus qu’un ou deux jours par semaine à la commission, reconnaît que son engagement politique a nui à Tesla, dont le bénéfice net a chuté de 71 % sur un an, et dont l’action a perdu la moitié de sa valeur en quatre mois. L’initiative DOGE, saluée par certains pour ses ambitions, est critiquée pour ses résultats jugés exagérés et pour l’instabilité qu’elle a générée au sein de l’administration. Ce retrait de Musk pourrait permettre à Tesla de se redresser, mais il souligne aussi les limites de l’approche entrepreneuriale appliquée à la gestion publique, et la difficulté pour un dirigeant de concilier ambitions politiques et responsabilités industrielles.
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