Le 26 avril, Moscou a proclamé la « libération complète » de la région frontalière de Koursk, affirmant avoir chassé les forces ukrainiennes grâce, pour la première fois, à l’appui de troupes nord-coréennes, saluées pour leur « héroïsme ». Le chef d’état-major russe, Valery Gerasimov, a rapporté à Vladimir Poutine que la dernière localité, Gornal, avait été reprise, et que l’opération marquait la fin de l’incursion ukrainienne débutée en août 2024. Cependant, l’état-major ukrainien a immédiatement démenti, assurant que ses unités résistaient toujours dans certaines zones de Koursk et repoussaient plusieurs assauts russes, tout en poursuivant des opérations dans la région voisine de Belgorod. Cette bataille, qui a vu l’engagement inédit de milliers de soldats nord-coréens aux côtés des Russes, revêt une importance stratégique : si la victoire russe se confirmait, Kyiv perdrait un levier de négociation majeur et Moscou pourrait envisager de nouvelles avancées vers la région de Soumy. L’issue reste incertaine, mais la propagande autour de cette victoire vise à renforcer la position russe à la veille de possibles négociations internationales.
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