Entre le 13 et le 14 mai 2025, plusieurs sources et images satellites confirment une concentration militaire inhabituelle de la Russie à la frontière finlandaise, rappelant les préparatifs observés avant l’invasion de l’Ukraine en 2022. À Kamenka, à seulement 56 kilomètres de la frontière, plus de 130 tentes militaires ont été installées depuis février, pouvant accueillir jusqu’à 2 000 soldats, tandis qu’à Petrozavodsk, trois grands hangars pour véhicules blindés ont été construits et un quatrième est en cours d’achèvement. Des bases aériennes comme Severomorsk-2 ont été rénovées et accueillent désormais des hélicoptères, tandis que la base d’Olenya, pleinement opérationnelle, sert de point de départ à des bombardiers russes utilisés en Ukraine. Ce déploiement massif intervient deux ans après l’adhésion de la Finlande à l’OTAN, ce qui a étendu la frontière entre l’Alliance et la Russie de 1 300 kilomètres. Les autorités finlandaises et l’OTAN considèrent cette accumulation comme une menace potentielle, même si Moscou nie toute intention offensive, alors que des responsables russes évoquent ouvertement la Finlande comme « cible potentielle » en cas de conflit. Cette situation accroît la tension dans la région, pousse Helsinki à renforcer sa défense et illustre la nouvelle donne sécuritaire en Europe du Nord, où la guerre hybride et la pression militaire russe deviennent des réalités quotidiennes.
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