Le 7 mai, le Danemark a convoqué l’ambassadeur américain par intérim, suite à un article du Wall Street Journal révélant que les États-Unis intensifiaient l’espionnage du mouvement indépendantiste groenlandais. Les services de renseignement américains cherchaient à identifier des soutiens locaux à leurs projets d’exploitation minière, selon le journal. Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, a qualifié ces actes d’« inacceptables entre alliés », rappelant que le Groenland, territoire autonome danois, n’est « pas à vendre ». Cette crise survient alors que Donald Trump a multiplié les menaces d’annexion de l’île, suscitant l’inquiétude des 57 000 habitants, majoritairement favorables à l’indépendance. Les analystes craignent une escalade diplomatique, d’autant que la Russie est accusée de propager de la désinformation pour exacerber les tensions.
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