Le 27 avril, l’armée américaine a annoncé avoir frappé plus de 800 cibles au Yémen depuis la mi-mars, dans le cadre de l’opération « Rough Rider » visant à contrer les attaques des rebelles houthis contre les navires commerciaux en mer Rouge et dans le golfe d’Aden. Selon le commandement central américain, ces frappes ont permis de tuer des centaines de combattants houthis et de détruire des installations stratégiques, notamment des centres de commandement et des systèmes de défense antiaérienne. Malgré ces opérations, les Houthis continuent de revendiquer des attaques contre des navires américains et israéliens, mais l’armée américaine affirme que la cadence et l’efficacité de ces attaques ont nettement diminué, avec une baisse de 69 % des tirs de missiles balistiques et de 55 % des attaques de drones-suicides. Cette campagne militaire illustre la volonté de Washington de sécuriser les routes maritimes internationales, mais elle soulève aussi des inquiétudes sur l’escalade du conflit régional et ses répercussions humanitaires.
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