Le 25 avril, le général Iaroslav Moskalik, haut responsable de l’état-major des forces armées russes, a été tué dans l’explosion d’une voiture piégée à Balachikha, en banlieue de Moscou. Selon les autorités russes, l’engin explosif, rempli de mitraille, visait clairement à maximiser les dégâts, et Moscou accuse ouvertement les services secrets ukrainiens d’être derrière cet attentat, même si l’Ukraine n’a pas réagi officiellement. Cette attaque, la première visant un si haut gradé depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, marque une nouvelle escalade dans la guerre de l’ombre entre les deux pays. Elle met en lumière la vulnérabilité croissante de la sphère militaire russe sur son propre territoire, alors que des assassinats ciblés de responsables militaires se multiplient depuis deux ans. Ce meurtre intervient alors qu’un émissaire de Donald Trump était à Moscou pour discuter d’un projet de paix, ce qui pourrait compliquer les efforts diplomatiques et renforcer la rhétorique sécuritaire du Kremlin, tout en alimentant la tension dans la région.
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